TRANSPARENCES STRUCTURALES
Le couturier pense le vêtement comme une architecture appliquée au corps. Bati autour des formes des femmes, il est d’abord dessiné sur papier, avant d’être reproduit en volume par des toiles.
Les patrons dessinés sur papier-calque figurent, pour chaque modèle, les différentes parties déconstruites, vues de face et de dos. Les rouleaux de papier sont alors parsemés d’annotations techniques, utiles à leur assemblage en couture.
Lorsque la matière choisie pour le modèle est transparente, la lecture des lignes de couture qui les structurent est évidente, comme dans le cas de la robe blanche en organdi de la collection printemps-été 2001. Yves Saint Laurent adopte ce tissu souple, mais à l’aspect rigide, dans le but de révéler les lignes de la construction architecturale du vêtement, tout en créant une silhouette graphique et élégante.